The study of science and scientists has attracted sociologists, to any significant extent, only in the last quarter of a century. The earliest papers of any importance in the field are probably those of Robert Merton, written in the late 1930's and early 1940's; Merton's ideas have been extremely influential with all subsequent contributors and it is probably no exaggeration to state that the literature of the subject has been overwhelmingly concerned with the development and extension of Merton's original insights. Certainly in America the work of Barber, Storer, Marcson, Hagstrom, Kornhauser and Shils would seem to justify this contention. In Britain, the sociology of science is not studied as much, but the work of Cotgrove, although by no means ‘following’ Merton, freely acknowledges his influence.

La notion de « théorie » a probablement une signification plus incertaine dans les sciences sociales et particulièrement en sociologie que dans d'autres disciplines. Dans un passage de Social Theory and Social Structure, R.K. Merton (1) soulignait, dès le début des années 1950, que le mot théorie était employé par les sociologues dans sept acceptions différentes dont une seulement est recevable. Ce sont: (I) Méthodologie; (2) Idées directrices; (3) Analyse des concepts; (4) Interprétations sociologiques post factum; (5) Généralisations empiriques; (6) Théorie; (7) Dérivation et codification.

I will begin by telling some of the history of the book and of its misleading title. In i9601 was invited to open a discussion on “The Logic of the Social Sciences” at a congress of German sociologists in Tubingen. I accepted, and I heard that my opening address would be followed by a reply from Professor Theodor W. Adorno of Frankfurt. It was suggested to me by the organizers that, in order to make a fruitful discussion possible, I should formulate my views in a number of definite theses. This I did: my opening address to that discussion, delivered in 1961, consisted of twenty-seven sharply formulated theses, plus a programmatic formulation of the task of the theoretical social sciences. Of course, I formulated these theses so as to make it difficult for any Hegelian and Marxist (such as Adorno) to accept them; and I supported them as well as I could by arguments. Owing to the limited time available, I confined myself to fundamentals, and I tried to avoid repeating what I had said elsewhere.

The mass media have aroused concern and discussion by social scientists—both as media of political persuasion and as conveyors of mass culture. The first aspect—the media as means of political persuasion—arose as a direct result of the spectacular use of mass propaganda by the Fascists. It has since become a component of the continuing discussion about the means of modernization of underdeveloped societies. The second aspect—the media as conveyors of mass culture—goes back at least to the nineteenth century discussion about the impact of the first “mass medium”, cheap print, such as the “penny dreadfuls” and the “railway literature”.

A critical examination of economic models soon leads to the examination of concepts, which are the bricks of which the models are built. Such an examination reveals that the bias in our view of economic and social reality enters before the model building begins, at the level where concepts are formed. The formulation of any concept, as I have tried to argue in my chapter on “The Use and Abuse of Models in Development Planning” (I), presupposes two procedures: aggregation of one set of items and isolation of this set from other sets. When we speak of a ‘tree’ we aggregate birches, beeches, elms, firs, larches, etc., into one category and, at the same time, differentiate them from bushes, shrubs, flowers, ferns, etc.

The relation between religion and modernization in Southeast Asia is a theme of such a complex nature that a discussion of any of its various aspects would necessitate a preliminary methodological and conceptual clarification. Such a clarification is further necessitated by the fact that modernization as a historical and contemporary phenomenon has been treated by scholars from different disciplines using concepts as political modernization, economic modernization, technological modernization, military modernization, educational modernization, administrative modernization, and so forth. It becomes almost the general practice to employ the concept modernization in a diffused and ambiguous manner. The ambiguity and diffuseness of the concept lies in the fact that no distinction or differentiation is accomplished between the numerous phenomena.

C'est en automne 1916 que Max Weber se plongea dans l'étude du judaïsme antique et qu'il relut avec beaucoup d'attention l'Ancien Testament et les Prophètes, qu'il avait déjà analysés au cours de la rédaction de Wirtschaft und Gesellschaft. Son épouse, Marianne Weber, rapporte qu'il se voua à cette tâhe avec beaucoup d'ardeur et qu'il était absorbé par ses recherches: « Max ist jetzt beinahe, “dürr” — dabei aber sehr fleissig und im ganzen frisch » (« Max est presque ‘à sec’ maintenant — mais il ne cesse de travailler et, dans l'ensemble, il est en bonne forme »). En 1917 et 1919, il publia dans ses Archiv les premiers résultats de son étude sur le judaïsme antique. Weber se proposait d'analyser encore les Psaumes, le Livre de Job et le judaïsme talmudique, mais la mort l'empêcha de mener son œuvre à bien. Auparavant il avait déjà etudie le judaïsme antique dans plusieurs passages de Agrarverhältnisse im Altertum et dans le premier tome de ses Aufsätze zur Religionssoziologie. II reprit ce thème dans les conférences qu'il prononça durant le semestre d'hiver 1919–1920. On découvrit dans ses notes les fragments d'une étude sur les Pharisiens qui avait été rédigée en 1917. Marianne Weber l'inclut dans Das Antike Judentum qu'elle publia comme troisième volume de Gesammelte Aufsätze zur Religionssoziologie.

La vulnérabilité externe, reflet des fluctuations des prix des produits primaires d'exportation sur les marchés internationaux, a amené de nombreux gouvernements latino-américains à prendre des responsabilités croissantes sur le plan économique, même avant la crise de 1929. En effet, à mesure qu'ils ont pris conscience de la situation de dépendance qui était la leur dans l'economie mondiale, les pays latino-américains ont cherché, de différentes manières, à lutter contre les effets négatifs de ce phénoméne. D'un côté, ils ont essayé de soumettre à une forme quelconque de contrôle leurs rapports é'conomiques et financiers avec l'extérieur; de l'autre ils se sont efforcés d'accroitre l'intégration interne de leurs économies, en limitant leur dépendance ð l'égard du système traditionnel de la division internationale du travail. Le premier type de politique visait surtout ð contrôler les flux financiers, de manière ô limiter les conséquences internes des déséquilibres extérieurs. Le second cherchait à fixer dans chaque pays les ressources qui y faisaient leur apparition et à orienter les investissements vers le marché intérieur. La même politique a presque toujours eu plus d'un objectif ou, en en recherchant un, en a atteint un autre, raison pour laquelle il est plus facile de l'identifier en fonction de l'instrument principal qu'elle a utilisé, généralement de type cambiaire, fiscal ou commercial. Mais dans tous les cas elles ont entrîané un accroissement de l'action de l'État et sont le point de départ des essais de programmation sectorielle.

Au Début dela décennie 1960–1970 on pouvait légitimement croire que la planification dans les pays sous-développés était en train d'accomplir un progrès décisif. Plusieurs dizaines de pays ont établi des plans pluri-annuels et, le plus souvent, il ne s'agissait pas là de plans ou programmes sectoriels mais de plans embrassant toute l'économie d'un pays donné. La voie bloquée par l'attitude des États-Unis fut en apparence ouverte par L'Alliance pour le progrés; la planification qui, en Amérique latine, pendant des années, se réduisait à un travail en chambre, grâce a la nouvelle position du président Kennedy devait devenir – semblait-il – une réalité. La planification française s'offrait comme modèle à la plupart des ex-colonies françaises. L'exemple de la planification indienne, dont les faiblesses n'ont été perçues que plus tard, constituait un encouragement pour les ex-colonies anglaises. Les economistes occidentaux (dont on ne saurait surestimer l'influence puisque c'est à l'Occident que furent formés les techniciens de l'économie des pays du tiers monde) se sont prononcés unanimement pour la planification dans ces pays même s'ils en etaient adversaires dans leur propre patrie. Plus diffuse, et somme toute moins importante, fut l'influence de la planification socialiste, peu connue, souvent mal interprétée et ne trouvant pas de faveur auprés de toutes les tendances politiques. Néanmoins, même pour ses adversaires, cette planification, à l'époque, était parée d'un prestige indéniable. En effet, pendant la décennie précédente, les cadences élevées de croissance de l'URSS et de la plupart des démocraties populaires contrastaient avec la quasi-stagnation de l'économie britannique ou de celle des États-Unis, tandis que le programme soviétique à long terme (dont on a cessé de parler depuis) promettait un rattrapage rapide du niveau de production américain.

In role theory—especially of the structural-functional variety attention has predominantly been paid to the question of how conformity is achieved, while the complementary question of how the individual can avoid being completely absorbed by his roles, how he can maintain some measure of personal autonomy, has been rather neglected. Attempts to bring in this neglected aspect have recently made use of the concept of role distance.

Tout dialogue entre un néo-platonicien et un aristolélicien étant d'emblée impossible, je crois inutile d'ouvrir ici un débat sur des problèmes de base avec monsieur Conté, dont j'apprécie la courtoisie plus que la compréhension de mon livre. Je me contenterai donc d'indiquer un certain nombre d'erreurs de fait importantes — erreurs qui me font penser que M. Conté ne connaīt pas suffisamment les sciences exactes qui constituent l'armature de mon raisonnement pour bien rendre compte de la teneur de mon livre.