Michel Foucault, dans les Mots et les choses cherche à montrer comment l'apparition et l'évolution de certaines sciences contemporaines préupposent un «socle épistémologique» dont la structure caractérise des étapes de la culture et conditionne l'existence même des dites sciences: c'est la structure archéologique. D'autre part, les logiciens contemporains et certains analystes du langage cherchent à mettre au jour par les méthodes de l'analyse logique la structure logique du langage scientifique. Nous conviendrons ici de voir dans ces deux entreprises des illustrations de la pensée et de la méhode structuralistes.

En cet article nous montrons en premier lieu que la théorie de l'hexagone logique de Blanché n'est pas, comme il le pense, le résultat d'une réflexion philosophique, mais qu'elle relève véritablement de la logique scientifique, puisqu'elle s'insère tout naturellement dans la structure d'ensemble des liaisons uninaires (ou monaires) de la logique trivalente des propositions. Cette démonstration nous conduit, en second lieu, à renverser le jugement défavorable que E. J. Lemmon avait porté sur la toute première ébauche de cette théorie, et ainsi à déVelopper la logique modale dans le sens de Blanché plutôt que dans celui de von Wright. En troisième lieu, nous complétons l'application que fait Blanché de cette théorie de l'hexagone aux liaisons binaires de la logique bivalente des propositions, en intégrant en une seule structure tétrahexaédrique l'ensemble des seize liaisons binaires, lui-même s'étant contenté d'en grouper seulement dix en une espèce d'anneau bihexagonal.

Michel Henry n'est pas encore très connu au Canada. Il est probable que, même en France, son œuvre ne soit pas encore appréciée à sa juste valeur. Pourtant des penseurs comme Jean Hyppolite, Paul Ricoeur et Stanislas Breton en recommandent la lecture. Dans son récent Panorama de la philosophie française contemporaine, Jean Lacroix lui consacre un chapitre. Il en écrit notamment ceci: « On a pu dire, après les ouvrages de Michel Henry sur l'essence de la manifestation et sur le corps, qu'un nouveau Bergson nous était né Un Bergson qui aurait lu Heidegger et se mouvrait dans l'atmosphère de sa pensée, tout en la critiquant et la dépassant. Il propose en tout cas une philosophic personnelle et originale, d'une haute spiritualité et d'une grande technicité … Son œuvre, animée par une sorte de foi philosophique et mystique, pourrait bien constituer l'un des grands traités de la vie intérieure de ce temps » (Panorama de la philosophie française contemporaine, Presses universitaires de France, 1966, p. 164).

Place: an academic institution somewhere in the U.S. or U.K.

Time: late one morning.

Simplicitus: Hello there. Nice to see you.

Sophisticus: Good to see you. What have you been up to ?

Sim: I've been wrestling with a nasty epistemological problem.

But I've finally got it figured out.

Soph: What problem?

Sim: The problem of other minds. It's a real teaser.

Soph: And what solution have you worked out?

Gaston Bachelard began his academic career as a teacher of physics and chemistry, turning eventually to the history and philosophy of science: a personal evolution not uncommon in France, which since the turn of the century has also offered the examples of Duhem, Poincaré and Meyerson. Unlike these older contemporaries, however, Bachelard took as his special province not the logical structure of scientific theory, or the norms of theory construction, but the inventive spontaneity or “dynamism” of scientific thought. While celebrating science as the ultimate expression of reason, he paid as much attention to its imaginative false starts as to the rational explanations it adopts. By 1938, moreover, he had turned explicitly to the activity of imagination: this became the general theme of a number of works that revolve freely about the four elements of an earlier and more poetic “science,” and the philosopher's field eventually was to become nothing less than his total experience, whether reasoned, lived or dreamed.

There are those who say that the changes in the position of Jean-Paul Sartre from the publication of L'Être et le néant to the appearance of Critique de la raison dialectique constitute a “radical conversion”. Some attribute this conversion to the influence of Maurice Merleau-Ponty. Sartre has given support to this claim by acknowledging that Merleau-Ponty taught him politics and in doing so helped to move Sartre from the fierce individualism of his early period to the position which culminated in CRD, a position informed by a much greater appreciation for social entanglement. But what is not clear is that Merleau-Ponty's influence upon Sartre extended to Sartre's fundamental convictions, particularly to his fundamental ontological theses. Kwant tells us that Merleau-Ponty's objections to Sartre in the last days of his life indicate that he believed that Sartre had not altered his ontological views. Sartre has not commented upon that issue. It is of vital interest because Merleau-Ponty explicitly claimed in Les Aventures de la dialectique that Sartre's mistaken political views were a consequence of his mistaken ontological principles. Were this true and were it true that Sartre had not made significant alterations in his ontology, one would expect that Merleau-Ponty would have to have said that Sartre's political views in CRD were similarly mistaken. We know that he did make some comments to that effect but, since Merleau-Ponty's tragic death prevented the full articulation of his latest opinions, we cannot be certain.