“We Need Not hesitate to translate the word eudaimonia by the English ‘happiness’” (my transliteration). So Burnet wrote in 1900, but the hardening consensus is that he was wrong. The differences between the two notions, it is now commonly supposed, are too many and too deep to think that happiness and eudaimonia are very closely related; and consequently “happiness”, the long-established conventional translation, will seriously mislead us in understanding the nature of Aristotelian eudaimonia.

Part I of this trilogy, Historical and Scientific Setting, set out a general context for selecting a certain subclass of inter-theoretic relations as achieving appropriate explanatory and ontological unification – hence for properly being labelled reductive. Something of the complexity of these relations in real science was explored. The present article concentrates on the role which identity plays in structuring the reduction relation and so in achieving ontological and explanatory unification.

It is often said that knowledge is justified true belief. But when is a belief justified? Again, it is often said, that belief is justified when it is entailed by something I know. As a definition of knowledge, this account is circular and generates a regress. So much then for justified true belief. Still, knowledge must certainly be true and believed, so – grasping at straws – we ask whether some kinds of beliefs may be known without justification. As the history of epistemology shows, this question is more dangerous than a mine field, and many philosophers have thrown up their hands and gone on to knitting or backgammon.

I Want to argue in this paper that the optimism with respect to scientific development that has been shown by materialists since Place and Smart is in the process of being vindicated. What I shall attempt is to indicate one way in which the fledgling science of sociobiology complements Central State materialism. A secondary objective is to get philosophers to take sociobiology seriously, even if they are not materialists.

La distinction entre contexte de découverte et contexte de justification remonte en philosophie des sciences à John Herschel (1831). Le positivisme logique, surtout à travers Reichenbach, a repris cette distinction pour centrer la philosophie des sciences sur le problème de la justification en excluant le contexte de découverte. Popper suit d'ailleurs la même voie en faisant de l'invention des hypothèses scientifiques un problème psychologique qu'il exclut de son entreprise. Ce n'est qu'avec Kuhn et Hanson que le contexte de découverte deviendra dominant. Plus récemment, en voulant dépasser l'opposition entre Popper et Kuhn, Lakatos a commencé à penser l'interdépendance de la découverte et de la justification. Le présent texte vise à expliciter et préciser cette interdépendance, en clarifiant formellement les problèmes épistémologiques auxquels nous nous confrontons aujourd'hui.

Dans ce travail, je vais m'efforcer de critiquer la thèse poppérienne de la dissymétrie entre les procédures de vérification et de réfutation des théories empiriques. Pour caractériser les théories empiriques, j'utiliserai (par provision, voir note 12 et le début de 3.3) le critère suivant: l'analyse des procédures discursives employées ne suffit pas comme base de discussion de leur valeur de vérité. On doit faire appel à quelque chose dont on considère que la donnée est en quelque façon, et du point de vue de la connaissance, extérieure à la théorie. Dans le titre, j'ai employé «falsification» parce que c'était le terme habituel des traducteurs français de Popper jusqu'à une date récente. Je trouve cette terminologie peu claire et j'utiliserai les couples vérifier/réfuter, confirmer/infirmer.

Dans cet article, j'envisagerai quelques voies par lesquelles des sociétés dites primitives surent éviter et la soumission à l'État et la guerre généralisée.

On comprend que pour opposer un front commun à leurs ennemis, des hommes soient amenés à s'allier et, pour ce faire, échangent de bons precédés, des biens et des femmes. Ainsi, les nécessités de la guerre entraîneraient la formation d'alliances.

Le Traité des prédicables, aussi appelé Isagogè, fut rédigé par Porphyre, vers la fin du IIIe siècle, pour servir d'introduction à la logique et en particulier au Traité des categories d'Aristote. L'auteur y traite des cinq universaux – le genre, l'espèce, la différence, le propre et l'accident – qui sont, si l'on veut, cinq sortes de prédicats généraux qu'un sujet quelconque est susceptible de se voir attribuer. Traduit du grec au latin par Boèce, sans doute au début du VIe siècle, l'ouvrage fut intégré par le Moyen Age au corpus de la logique aristotélicienne et devint, à ce titre, l'un des manuels de base de l'enseignement de la logique. Lorsque, vers 1320, le Franciscain Guillaume d'Occam entreprend d'expliquer «les divers livres de la logique», c'est en premier lieu vers l'Isagogè qu'il se tourne, pour le commenter à sa façon: ce fut là le tout premier ouvrage de logique de celui qui allait devenir l'un des plus grands logiciens de tous les temps. Occam y prend occasion du texte de Porphyre pour réitérer, sous le couvert d'une interprétation parfois audacieuse, sa célèbre critique du réalisme des universaux, qui le conduit à voir dans les cinq prédicables cinq sortes de signes généraux.

On aura lu dans le présent numéro de Dialogue une longue étude critique, où Claude Panaccio analyse la traduction, par Roland Galibois, du Commentaire d'Occam sur le Livre des Prédicables de Porphyre, ainsi que mon introduction à ce texte.

On nous permettra sans doute d'y répondre, et on trouvera ci-après l'excellente justification que R. Galibois donne de sa traduction.

On aura lu dans le présent numéro de Dialogue une longue étude critique, où Claude Panaccio analyse la traduction, par Roland Galibois, du Commentaire d'Occam sur le Livre des Prédicables de Porphyre, ainsi que mon introduction à ce texte.

On nous permettra sans doute d'y répondre, et on trouvera ci-après l'excellente justification que R. Galibois donne de sa traduction.

Charles Peirce had a flair for asking fruitful questions and for proposing answers that did not block the way of inquiry. Typical examples occur in his philosophy of science where he raises issues that are still very much alive. They include such items as the nature and conditions of scientific progress, the grounds of human success in formulating theories, the completability of scientific knowledge, and the limits imposed by the economy of research. Because these are living issues, Peirce's ideas about them invite examination as if he were our philosophical contemporary. Nicholas Rescher so examines them in his compact, timely book. His treatment is sympathetic but by no means uncritical, as might have been expected in view of the similarities and differences between his own position of methodological pragmatism and the pragmaticism of Peirce. The ensuing discussion thus seems to me worth looking at in a bit of detail.

Relative Identity contains a sustained attack on the classical or absolute theory of identity and a defense of a non-classical or relative theory of identity. According to the absolute theory of identity each thing is identical with itself and with nothing other than itself. The fundamental principle of this theory is Leibniz' Law:

From (LL) a variety of characteristic principles about identity can be derived, including The Indiscernibility of Identicals, The Identity of Indiscernibles, and the symmetry, reflexivity, and transitivity of identity.